mercredi 26 novembre 2014

The travel bug

« The travel bug », la maladie du voyage (pour franciser) ; cette envie de voyager qui fait battre nos cœurs. Plus qu'une envie, c'est un besoin au fond de nous-mêmes. Découvrir le monde, parler une nouvelle langue, rencontrer des amis à l'autre bout du monde ; toutes ces envies propres au voyageurs qui m' « hantent » presque, ado en mal d'expérience voyageuses.
Je ne saurais dire si j'ai le travel bug à proprement parler, tout simplement parce que je n'ai pas encore à mon avis assez expérimenté la folie du voyage. Ce n'est pas faut de le vouloir. Les voyages représentent pour moi ce rêve, cette exception et tout ceux que j'ai pu faire jusqu'ici n'ont fait qu'attiser ce rêve.

Je me savais déjà (fortement) attiré par les voyages mais c'est en faisant ma liste de noël que je me suis plus précisément attardée sur mes envies. Toutes ces heures passées sur les sites de voyages, de billets d'avions pour comparer, ces récits de voyage qui me faisaient plus rêver les uns que les autres, ces discussions interminables avec les voyageurs mais aussi avec mes parents pour les convaincre de me laisser partir … Pourquoi accumuler les souhaits de vêtements, de montres connectés, si vous savez que le cadeau qui vous feraient frémir, qui vous feraient crier au monde entier que votre offreur est le meilleur, est tout autre. Car il n'y a finalement qu'une seule question à se poser au moment de faire vos souhaits : « Qu'est-ce qui te feraient pleurer de joie lorsque tu ouvriras ton cadeau ? » Cette question cruciale à laquelle je n'ai réellement prêté attention qu'hier. Une réponse pour moi : un voyage (et du surf !). Pas obligatoirement trois semaines en Thaïlande mais un billet pour l'aventure, l'aventure, l'aventure, l'aventure … même de quelques jours seulement. Pour tout vous dire, je ne me suis pas réveillé avec cette illumination (6h55 c'est trop tôt pour réfléchir), c'est en parlant de chaussures qu'elle m'est venue (les mipacha shoes, si quelqu'un connaît). Je demandais à mon amie son avis pour savoir avec quelles types on marche le mieux « parce que je vais voyager avec ». Voyager ! On y est donc, toute mes recherches de chaussures se tournant toujours vers de belles baskets (de ville) pour que je puisse marcher des heures avec, mon dernier pull « je suis prête pour le Pérou ». Cette préoccupation m'a fait prendre conscience de l'ampleur de mon désir. Conclusion « Maman, pour Noël, je veux voyager (j'aimerais (s'il te plaît)) ». (Vous pouvez imaginer mon rêve de la nuit)

Mais revenons-en au « travel bug », certains prétendent qu'il est en nous voyageurs, depuis toujours et qu'on ne fait que le développer de plus en plus. Je répondrais oui, mais en citant Sartre « l'existence précède l'essence » et j'adhère assez à cette façon de voir l'homme. Le travel bug est, d'après moi, un doux mélange entre ton être et ton existence. Ton environnement, tes fréquentations, tes expériences peuvent l'influencer mais c'est comme toute « passion » quelque chose que l'on cultive et qui ne cesse de grandir au fur et à mesure qu'on l'alimente. Il est aussi vrai que c'est parfois la routine le cadre que l'on ne supportent plus qui peuvent faire grandir le besoin de partir. Un besoin qui peut devenir maladif si l'on n'a pas les moyens d'y répondre.
Pour prendre l’exemple le plus proche que je connaisse, moi-même ; j'ai quelque fois fait dans mes moments d'ennui, ma « psychanalyse » (c'est beaucoup dire) de ma vie de globe-trotteuse : J'ai pris l'avion pour la première fois à une semaine de vie pour aller vivre à Lisbonne où j'ai vécu jusqu'à mes un an. Pour autant, les années qui ont suivi je n'ai jamais beaucoup fait de tourismes avec mes parents, dans des capitales ou quoi. Mes expériences à l'étranger se résument avec eux aux visites de la famille portugaises et aux mariages à l'étranger (cela m'a quand même permis de découvrir Vienne pour une journée). J'ai aussi la chance d'habiter en banlieue parisienne, à 25 min de la beauté de Paris. Étant d'une famille nombreuse, il est difficile d'avoir le budget pour faire voyager tout le monde (à l'étranger j'entends). J'ai eu toutefois la chances de découvrir Rome pendant trois jours avec mes grands-parents et de partir seule dans une famille d’accueil aux États-Unis pour un mois il y a 2 ans. Cette dernière expérience m'a, particulièrement, permis de goûter à l'excitation de l'inconnu, à la rencontre des autres, et au plaisir de parler en anglais h24. Depuis je n'attends que la prochaine opportunité de repartir découvrir le monde.

Et vous ? 

1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas ce terme de "travel bug" mais je le trouve parfait ! Je comprends totalement ce que tu décris. Si tu le ressens au fond de tes tripes, il faut partir ! Donne-toi les moyens de réaliser ton rêve :)

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